La structure du pastiche proustien est ternaire, non binaire. Cela veut dire que le pasticheur, quand il se livre à son exercice, imite toujours au moins deux textes à la fois. Le texte X le conduit au texte Y qui produit alors le texte Z, à savoir le pastiche proprement dit. On peut dire d’une autre façon encore que les « belles phrases » sont toujours pour Proust des créations collectives et qu’il faut donc les appréhender comme telles. En passant, ces pages rendent hommage au grand universitaire qu’est le professeur Jean Kaempfer.