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Des villes en révolte contre la « tyrannie de la majorité » ou comment empêcher l’émergence d’un pouvoir rural ?

dans CEDEJ - Centre d’études et de documentation économiques juridiques et sociales


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  • Date
    • 2014-04-09T02:00:00Z
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    • Au cours des 29 mois qui séparèrent la chute du régime dictatorial de Moubarak et le coup d'état militaire contre le gouvernement démocratiquement élu de Mohammed Morsi, près de trente millions d'Égyptiens ont voté à quatre reprises : au référendum constitutionnel de mars 2011, aux élections législatives de novembre 2011 à janvier 2012, aux élections présidentielles de mai à juin 2012 et, enfin, pour le référendum constitutionnel de décembre 2012. En dépit d’alliances fluctuantes lors de ces batailles électorales, la tendance de ces suffrages révèle une domination du Parti de la Liberté et de la Justice (Frères musulmans), ancrée dans les capitales provinciales et les villages du delta du Nil, ainsi qu’en Haute-Égypte. Dans le même temps, les vestiges du régime de Moubarak se sont alliés avec les élites locales (‘ayan) en relation avec le Parti Wafd et des groupes chrétiens rattachés au « Bloc Égyptien », afin de mobiliser une coalition d'opposition basée dans les quartiers les plus prospères du Caire et une poignée de gouvernorats voisins dans le sud du delta. Bien que l'opposition soit parvenue à mobiliser l'armée pour éliminer le gouvernement élu de Morsi et réprimer ses disciples, nous observerions probablement des tendances de vote similaires si de nouvelles élections venaient à être organisées et ce même si les acteurs en présence adoptent des noms et des slogans différents.
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    • Français
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/
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