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‘Remote’ areas and minoritized spatial orders at the Russia – Mongolia border

dans Société des études mongoles et sibériennes


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2015-09-09T02:00:00Z
  • Notes
    • L’article décrit d’abord comment « l’éloignement » a été conçu et construit pendant les périodes soviétique et post-soviétique en Russie. En utilisant les idées du géographe social Boris Rodoman, il fait valoir que les structures centralisées du pouvoir, les communications et l’approvisionnement d’Etat créent des zones scalaires de sous-développement et d’isolement aux limites des régions administratives internes. Bien que cette structure se soit maintenue au cours de la période post-soviétique, elle a, selon Vladimir Kagansky, été remise en cause par les récentes « transformations spontanées » par lesquelles les frontières internationales deviennent des zones de contact et d’entreprise, plutôt que d’isolement. L’article suggère au contraire que, avec la centralisation croissante de l’ère Poutine, la théorie de Kagansky ne s’est pas vérifiée sur la frontière Russie-Mongolie-Chine, et que la réduction du nombre de points de passage de la frontière a en réalité contribué à approfondir le sentiment des habitants de se trouver dans une « impasse ». Cependant, les populations autochtones vivant dans les zones frontalières, notamment les Bouriates, utilisent non seulement ces géographies construites par l’État, mais aussi leurs propres concepts spatiaux, très différents. Ces derniers sont si opposés aux concepts russes, qu’ils peuvent être considérés comme une vision minorisée spécifique. Les idées bouriates et les pratiques rituelles dépassent les frontières politiques. De fait, elles opposent un défi subtil à la spatialité de l’État russe. Dans cette situation, les routes deviennent des vecteurs particulièrement concentrés de valeurs contradictoires.
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    • Anglais
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