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Feminism and Faith: Exploring Christian Spaces in the Writing of Sara Maitland and Michèle Roberts

dans Laboratoire d’Études et de Recherche sur le Monde Anglophone


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2011-12-01T01:00:00Z
  • Notes
    • En 1983, les féministes britanniques Sara Maitland et Jo Garcia ont publié Walking on the Water (London : Virago), une collection d’essais, de récits, de poèmes et de photos produits par des femmes sur le thème de la spiritualité. Les contributrices ont été en particulier invitées à explorer la relation entre leur identité féministe et leurs croyances religieuses. Le ton de ces contributions varie fortement, allant de l’envie passionnée de concilier les objectifs du féminisme avec le christianisme à un rejet total de l’Eglise comme institution patriarcale suprême. Cet article met en dialogue des récits diamétralement opposés du rapport entre christianisme et féminisme en s’intéressante plus particulièrement à deux des contributrices, Sara Maitland (1950 - ) et Michèle Roberts (1949 - ). Ces deux écrivaines, qui se sont activement impliquées dans les mouvements féministes des années 1970, ont toutes deux lutté pour se réconcilier avec leur héritage chrétien. Néanmoins, alors que Maitland tente essentiellement de revisiter le christianisme en y incorporant les points essentiels d’une idéologie féministe, Roberts sent le besoin impérieux de se défaire de son identité religieuse afin de devenir indépendante ; en effet, dans son autobiographie Paper Houses (2007) elle décrit son éducation catholique comme “autoritaire et misogyne” (16). Cet article explore les façons dont l’identité spirituelle se construit dans le jeu complexe des interactions entre féminisme et foi. Il se propose, dans une perspective comparatiste, d’analyser d’une part le recueil de nouvelles de Sara Maitland intitulé A Book of Spells, et d’autre part, le roman acclamé de Michèle Roberts, Daughters of the House. Dans ces écrits, Maitland et Roberts ont un objectif commun qui est de renégocier la place des femmes dans l’histoire chrétienne dont elles reconnaissent – il est vrai à partir de perspectives différentes – la dimension fondatrice de l’identité occidentale contemporaine.Quel que soit le choix personnel de ces auteures, la spiritualité chrétienne se révèle être un facteur clé pour déterminer le lieu précis qu’elles - ou leurs héroïnes - occupent dans le monde social. Prenant comme point de départ l’idée que “les identités du lieu sont toujours variables, attaquées et multiples” (Doreen Massey), cet article se concentre sur les efforts que déploient ces écrivaines pour affirmer l’identité spirituelle des femmes contre les frontières rigides de l’espace social.
  • Langues
    • Anglais
  • Sujet(s)
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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