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« No finger print! » : Les mobilisations des migrants à Lampedusa, ou quand l’espace compte

dans Université de Reims Champagne-Ardenne


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  • Date
    • 2015-04-09T12:33:08Z
  • Notes
    • Cet article propose une réflexion sur les mobilisations des migrants se trouvant en rétention administrative sur l’île de Lampedusa (Italie), au prisme de l’espace dans lequel elles ont lieu : une île-frontière. En juillet 2013, deux cents personnes environ ont manifesté à plusieurs reprises, défilant à travers les rues de Lampedusa pour réclamer le droit de quitter l’île sans laisser leurs empreintes digitales, c’est-à-dire sans être identifiées comme demandeurs d’asile en Italie. Parmi les migrants qui arrivent à Lampedusa après avoir survécu à la traversée de la Méditerranée, nombreux sont ceux qui savent qu’en Italie les temporalités du traitement de cette demande sont en moyenne très longues, ce qui implique une période d’enfermement administratif prolongée, et que les possibilités d’insertion professionnelle qu’offre ce pays sont minces. En nous appuyant sur une enquête exploratoire conduite en juillet 2013 à Lampedusa, et sur l’analyse de la presse et des textes juridiques de référence, nous souhaitons discuter la forme et la réception de cette mobilisation dans un espace de résistance particulier, comme peut l’être une île-frontière, où les protagonistes sont forcément en transit, de passage. Ce travail se propose notamment de contribuer au débat sur la portée politique et émancipatrice des mobilisations des « sans » dans les espaces frontaliers.
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    • Français
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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