Cet article vise à mettre en lumière les enjeux du binôme texte/contexte appliqué aux interventions dialoguées du personnage de Salvatore dans le roman Il Nome della rosa, d’Umberto Eco. Marquées par l’idiosyncrasie ainsi qu’une forte dimension idiolectale, ses prises de parole sont à la fois la manifestation de la textualité comme inhérente au texte qu’elle transforme en objet d’analyse, du caractère motivé de tout acte de dénomination et, enfin, la matérialisation d’une polaristion axiologique qui élève Salvatore au rang de symbole. Pour compléter le champ de notre étude, nous tiendrons également compte de ces mêmes interventions dialoguées dans le cadre de l’adaptation filmique du roman afin d’illustrer au mieux la « texture » d’un récit aux allures de labyrinthe.