La place d’Edward Ruscha en France se révèle paradoxale. Icône internationale qu’on associe volontiers à Los Angeles, il reste une figure fuyante dont l’étiquette – terme à prendre également dans le sens de celui d’un petit écriteau portant une dénomination – oscille entre pop art, art conceptuel, voire surréalisme. Le public français connaît le peintre – pourtant très peu représenté dans les collections nationales – et le photographe – grâce notamment à l’exposition au Jeu de Paume en 2005 ...