Le présent article a pour objectif d'expliquer en quoi la décision du Tribunal des droits de la personne du Québec, rendue le 9 février 2011, – dans laquelle il fut notamment interdit aux membres du Conseil municipal de Saguenay de commencer les assemblées du conseil par une prière – n'implique pas que les accommodements raisonnables ne sont pas accessibles aux adeptes de la religion majoritaire du Québec, le catholicisme, ni n'illustre une tendance générale qui, à terme, mènera au retrait des nombreux symboles religieux rattachés au christianisme qui ornent un grand nombre de lieux publics.