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La part oubliée de l’étude des pharmacopées traditionnelles africaines

dans Laboratoire Éco-anthropologie

Auteur(s) : Haxaire, Claudie

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2022-09-07T02:00:00Z
  • Notes
    • En Afrique francophone, les pionniers de l’étude des « pharmacopées traditionnelles » furent essentiellement des pharmaciens militaires, tels Joseph Kerharo au Sénégal, Pierre Boiteau à Madagascar, Armand Bouquet en Côte d’Ivoire ou au Congo, en lien avec le laboratoire fondé par Portères. Ils entendaient explicitement poser les bases d’une ethno-pharmacologie, et non de la seule part d’ethno-botanique, car il s’agit de la préparation et de l’administration du pharmakon pour le traitement de troubles, de « maladies » et non de la seule matière première végétale.Mais c’est l’orientation biologique (étique) qui a prévalu. Ces travaux disent très peu du point de vue des praticiens et des malades (emic), ce que l’anthropologie de la santé étudie. Un retournement de perspective tel que celui réalisé par Marc Augé (1986) à propos de l’anthropologie de la maladie a été tenté proposant une anthropologie du remède. Il s’agit de dépasser les apories bien discutées par Tim Ingold (1992-2013) entre écologie culturelle et anthropologie écologique, pour tenter l’anthropologie écologique alternative, en travaillant sur les propriétés médicinales (pharmacologiques) d’item comme autant d’affordances sélectionnées dans un environnement donné par une communauté d’humains ou d’animaux. Cet article suit ainsi mon propre parcours de la pharmacie à l’anthropologie, situant les impasses rencontrées.
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    • Français
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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