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Problématiques de la magie-sorcellerie en islam et perspectives africaines

dans Éditions de l’EHESS

Auteur(s) : Hamès, Constant

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2011-04-15T02:00:00Z
  • Notes
    • Les bases historiques de la magie-sorcellerie en islam se sont constituées en trois étapes. L’Arabie des origines a fourni les outils magiques usuels de protection, guérison, divination, qui ont été intégrés et légitimés par l’institution islamique. À partir des ixe-xe siècles, l’introduction et la domination de la pensée ésotérique hellénistique (gréco-irano-indienne) sont venues bouleverser les cadres généraux de l’intervention magique : les déterminations astrologiques ont régné en maître dans la conception et l’élaboration des pratiques talismaniques. Rudement ébranlé par l’offensive hellénistique, l’islam a progressivement réagi et, dans le domaine de la magie-sorcellerie, a porté son effort sur l’évacuation et la condamnation du cadre astrologique et sur son remplacement par des données intrinsèquement islamiques. Conceptuellement, la notion coranique de sihr (magie-sorcellerie), condamnée religieusement, reste très peu opérante, à cause d’une absence totale de définition et de délimitation. En revanche, l’analyse des procédés magiques s’est développée et des auteurs comme Ibn Khaldûn ont repris et précisé des distinctions correspondant amplement à celles faites bien plus tard, par exemple, par Evans-Pritchard. Du côté de l’Afrique, la recherche dans ces domaines reste inhibée et a certainement devant elle des perspectives considérables de découverte (données manuscrites et de terrain).
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