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Explorer dans la Caraïbe la contribution des institutions nationales des droits de l’homme et des ombudsmans à l’appropriation des valeurs visant une meilleure gouvernance dans les relations UE-CELAC

dans Université des Antilles


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2019-05-24T02:00:00Z
  • Notes
    • Ces dernières années, les relations entre la région Amérique latine et Caraïbe et l’Union européenne ont emprunté de nouvelles voies. Désormais, celles-ci misent particulièrement sur la réduction de la pauvreté, l’inclusion des États dans l’économie mondiale, le renforcement de la diplomatie, le rôle des acteurs non étatiques dans la gouvernance, ainsi que le dialogue politique incluant la démocratie, l’état de droit et les droits de la personne. En même temps, la culture politique et juridique et la situation de la gouvernance dans la sous-région Caraïbe invitent à explorer le rôle des ombudsmans et des institutions nationales des droits de la personne dans la quête du changement, dans le droit fil de l’O.N.U. insistant sur l’importance d’institutions solides dans la promotion du développement durable. En effet, si les ombudsmans sont chargés de lutter pour la légalité et contre la mal administration et les institutions nationales des droits de l’homme, de promouvoir et de protéger les droits, les deux ont en commun d’être des défenseurs des droits de la personne adoptant des stratégies et actions souples pour un meilleur vivre ensemble. Dès lors, comment et dans quelles mesures, dans ces nouvelles relations, ombudsmans et institutions nationales des droits de l’homme pourraient-ils contribuer à une culture plus favorable à l’État de droit afin de renforcer les capacités individuelles, mieux humaniser la gouvernance et concourir au développement de la région Caraïbe?La présente contribution analyse le cadre du dialogue politique, les rôles, les limites et les virtualités des ombudsmans et des institutions nationales des droits de l’homme dans les stratégies visant le développement dans la région Amérique latine et Caraïbe. En raison de leurs fonctions, de leurs caractéristiques et de leur proximité de principe avec les populations, de tels organes peuvent être considérés comme une ressource inestimable à exploiter dans tout partenariat misant sur l’État de droit dans une perspective de développement à l’ère de la mondialisation freinant de plus en plus l’émancipation des populations les plus vulnérables. La promotion de ces institutions dans la gouvernance politique mérite d’être doublée de leur inclusion dans la gouvernance économique pour rendre compte de l’indivisibilité et de l’interdépendance des droits. En informant, en sensibilisant sur les enjeux de droits de la personne, en éduquant et encouragent le pluralisme et la consultation, ainsi qu’en facilitant l’accès à la justice et aux services publics, ces organes impliqués dans la diplomatie des droits peuvent contribuer à une meilleure appropriation des contours complexes de la réalisation des droits dans l’État de droit pour une gouvernance plus responsable. Mobilisant une approche critique combinant droit public comparé, droit international des droits de la personne, droit international économique, sociologie du droit et philosophie politique et la recherche documentaire incluant l’analyse de documents officiels et de rapports d’acteurs de terrain, l’auteur met en relief certaines mesures à envisager sur le plan juridique, diplomatique et dans la coopération au développement afin de renforcer le rôle des ombudsmans et des institutions nationales des droits de l’homme pour le changement par le droit dans la région Caraïbe.
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