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Une paternité contestée. Le cas des Refranes que dizen las viejas tras el fuego

dans Centre aixois d'études romanes de l'université d'Aix-Marseille


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2014-06-26T02:00:00Z
  • Notes
    • L’auteur des Refranes que dizen las viejas tras el fuego n’a nullement ressenti le besoin d’apposer son nom à la fin du manuscrit. Les copies attribuent pourtant cette compilation à Íñigo López de Mendoza mais la critique actuelle est loin d’être unanime sur la question. L’implication de Mendoza dans la politique de son temps ainsi que son statut de prototype de la noblesse castillane du XVe siècle sont des données jugées incompatibles avec un quelconque penchant pour les formes populaires. L’engagement politique ainsi que les préoccupations de l’auteur pour les intérêts du groupe nobiliaire restent incontestables. Néanmoins, cela ne constitue pas un argument suffisant pour rejeter catégoriquement son implication dans l’élaboration du Refranero. Si son rôle dans la diffusion de l’humanisme en Castille l’associe à un degré certain de raffinement, il convient de ne pas perdre de vue que les humanistes ont également manifesté un intérêt prononcé pour la parémiologie. Le repérage de formulations de type populaire ou de proverbes dans les compositions dont la paternité ne fait aucun doute permet de considérer que l’attribution de cette initiative à López de Mendoza est loin d’être fantaisiste.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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