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Si La maternidad en La voz dormida de Dulce Chacón : mater amorosa, mater dolorosa, stábat mater

dans Centre aixois d'études romanes de l'université d'Aix-Marseille

Auteur(s) : Merlo, Philippe

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2014-06-26T02:00:00Z
  • Notes
    • Philippe Merlo Morat analyse comment la maternité peut s’entendre sous différentes formes : amour, protection d’une part mais aussi comme séparation, douleur et mort d’autre part. Dans l’œuvre de Dulce Chacón, La voz dormida, on peut se rendre compte que la maternité recouvre aussi d’autres aspects et en particulier celui de la transmission et de l’héritage nécessaires pour que la mémoire continue à être vivante et se perpétue à travers le temps pour que les générations qui n’ont pas connu la Guerre civile espagnole n’oublient pas leur histoire. Le roman s’inspire en partie d’événements réels, celui des treize roses, treize jeunes filles républicaines qui furent condamnées à mort. La référence itérative au destin tragique de ces treize roses est un leitmotiv qui se fond totalement dans la diégèse. En effet, les références à cet épisode réel de l’Histoire sont nombreuses. Nous assistons à ce que Paul Ricœur appelle la « fiction de l’histoire » car certains événements historiques sont fictionnalisés dans le roman, et de telle sorte que la romancière n’hésite pas à introduire dans son œuvre des reproductions intégrales en facsimil de plusieurs documents comme des lettres. Philippe Merlo Morat montre que la maternité se vit sans barrières de temps, par-dessus l’histoire, par-delà le bien et le mal, pour continuer à vivre dans les récits, ces « mutos » grecs, récits, histoires, contes que sont les mythes qui existent par-dessus tout temps chronologique pour devenir universels et atemporels.
  • Langues
    • Espagnol, castillan
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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