• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Article

La « Volonté d’Empire » dans le discours franquiste : un Ailleurs conceptuel

dans Centre aixois d'études romanes de l'université d'Aix-Marseille


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-10-01T02:00:00Z
  • Notes
    • Les penseurs catholiques et nationalistes du XIXe siècle (notamment Donoso Cortés, Menéndez Pelayo et Ángel Ganivet) ont eu une influence non négligeable dans la formation du futur Caudillo. À celle-ci s’ajouta la marque de quelques théoriciens plus politiques comme José Antonio Primo de Rivera et Ramiro Ledesma Ramos qui fondèrent un fascisme espagnol teinté de traditionalisme catholique et de nostalgie des temps des Rois Catholiques. En des termes différents, les uns et les autres ont promu l’idée d’un « destin impérial » et d’une « mission impérialiste » pour l’Espagne, conception plus apocryphe et mystique que réellement programmatique. Dans le discours politique de la dictature, ce concept vague mais souvent martelé, notamment dans les harangues adressées aux mouvements de jeunesse et devant les Cortes, fut abandonné dès la fin des années cinquante lorsque l’Espagne s’engagea dans une profonde réforme capitaliste impulsée par les ministres technocrates. Quels sont les fondements théoriques et les sources de cette notion d’« Empire » ? Pourquoi le régime franquiste eut-il à cœur de promouvoir ce concept qui fut progressivement perçu comme un ailleurs… avant de devenir un nulle part.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
  • Résultat de :