Reinterpreting Hardy’s “Child of the Soil”: Tess of the d’Urbervilles as Phenomenological Green Writing

dans Association française sur les études sur Thomas Hardy

Auteur(s) :

Bertrand, Marie

Éditeur(s)
- FATHOM
Date
- 2023-05-18T02:00:00Z
Notes
- Connus pour leurs longues descriptions de paysages bucoliques, les romans de Hardy ont souvent été classés dans le genre de la pastorale, aux côtés d’ouvrages représentant une nature idyllique, préservée de tout contact avec l’homme moderne. Lorsqu’il s’agit d’évaluer la portée écologique de l’écriture hardyenne, son appartenance à la pastorale devient néanmoins une entrave à l’analyse de la relation entre les personnages et leur environnement. C’est pourtant bien cette idée de relation qui se trouve aux origines du terme « écologie » et du mouvement écologique lui-même, et c’est donc cette séparation rêvée entre la modernité humaine et la simplicité naturelle qui doit être dépassée au sein des études éco-critiques afin de déterminer l’engagement environnemental d’un auteur ou d’une autrice. À travers l’analyse de l’un de ses derniers romans, Tess of the d’Urbervilles (1891), je propose dans cet article une réévaluation de la dimension écologique de l’œuvre hardyenne, via une approche ontologique, et plus spécifiquement, via les outils mis à disposition par la phénoménologie moderne. Les réflexions philosophiques que l’on peut lire entre les lignes du roman seront ainsi réinterprétées à la lumière de concepts phénoménologiques tels que ceux de Merleau-Ponty, apparus un demi-siècle après la publication du roman, de manière à révéler le caractère précurseur de l’écriture hardyenne dans le domaine de la philosophie environnementale.
Langues
- Anglais
Sujet(s)
Résultat de :
- OpenEdition : Journals - Nouvelle fenêtre