La photographie contemporaine, et notamment celle d’Aurore Valade, livre parfois des clichés encombrés de détails, dans un effet de réel que l’on croirait emprunté à la photographie amateure. L’analyse s’attache ici à repérer les enjeux de cette générosité, faussement spontanée, en regard de ce qui se joue dans la littérature ou dans la peinture. Elle tend à étudier la mise en mouvement du regard du spectateur, à rendre compte du temps de la déambulation visuelle offerte par ces images trop pleines.