Les formes photographiques tridimensionnelles et spatialisées se sont multipliées depuis les années 2000. Tout porte à croire qu’il s’agit d’une tendance artistique qui se dessine en réaction à la généralisation de la technique numérique. À l’heure où la photographie circule massivement sur le web, les artistes opposeraient des images-objets aux images-flux. Cet article entend nuancer une telle hypothèse et proposer un autre cadrage historique et théorique pour aborder les photo-objets, photo-sculptures et photo-installations.