Le présent article est une réflexion, au regard du Code de la propriété intellectuelle, sur la question de la contrefaçon littéraire. Si les circulations intertextuelles tendent à inscrire les œuvres littéraires dans un vaste réseau, dans quelle mesure le droit encadre-t-il la démarche créatrice des écrivains ? À partir de quand cette dernière, souvent innervée par des éléments exogènes dont témoignent les documents de genèse, tombe-t-elle sous le coup de la loi ?