Piezometric thresholds for triggering landslides along the Normandy coast, France

dans Groupe français de géomorphologie

Auteur(s) :

Lissak, Candide ; Maquaire, Olivier ; Davidson, Robert ; Malet, Jean-Philippe

Éditeur(s)
- Géomorphologie : relief, processus, environnement
Date
- 2014-09-26T02:00:00Z
Notes
- Le glissement du Cirque des Graves en Basse-Normandie (N-W France) est un glissement lent et profond qui se caractérise par des déplacements de surface de quelques centimètres par an (1-10 cm/an) mais qui est également affecté par des accélérations brutales générant des déplacements de plusieurs mètres (janvier 1982, février 1988, mars 1995 et mars 2001). C’est pour cette raison, et de par l’existence d’importants enjeux économiques et physiques que le glissement a été instrumenté progressivement par un réseau de surveillance depuis 1985. Les recherches antérieures ont démontré qualitativement que les différentes accélérations étaient étroitement liées aux conditions hydro-climatiques. Pour améliorer les connaissances sur la dynamique du versant associée à la pluviométrie et aux fluctuations du niveau des eaux souterraines, la combinaison des données historiques et des levés de terrain ont été nécessaires. Le système de surveillance actuel est composé de vingt-quatre repères topographiques cimentés, de trois récepteurs GNSS permanents et de plusieurs points d'observation hydro-météorologiques. Le but de notre étude est d'identifier des niveaux de nappe contrôlant la cinématique de versant de façon à définir des seuils critiques de déclenchement. Ces seuils sont identifiés selon deux situations possibles : (1) des seuils caractérisant des accélérations importantes du glissement associées à des périodes pluvieuses de longue durée (plusieurs mois) marquées par une élévation des eaux souterraines de plus de deux mètres par rapport au niveau moyen annuel ; (2) des seuils caractérisant des accélérations d'amplitude modérée associées à des périodes pluvieuses de pluies cumulées modérées et à une hausse limitée de la nappe phréatique. Ces résultats suggèrent par ailleurs que l'effet des précipitations sur l'instabilité du versant est fonction du niveau initial de la nappe plusieurs mois avant l’accélération.
Langues
- Anglais
Sujet(s)
Résultat de :
- OpenEdition : Journals - Nouvelle fenêtre