Depuis la publication des graffiti relevés sur les murs de Pompéi (Garucci 1856 ; Zangemeister 1875), la curiosité épigraphique et archéologique n’a cessé de découvrir des signes sur les parois, dont plusieurs ont été attribués à des enfants à partir d’un critère discutable : la maladresse dans l’exécution, c’est-à-dire l’ignorance du réalisme visuel. En fait, les cas où l’attribution enfantine ancienne est assurée sont très peu nombreux. Les plus riches se situent en Europe aux xiie et xiii...