La crise des années 1968 plaça les partis politiques occidentaux devant un défi important, qui vint remettre en cause leur légitimité démocratique et leur capacité à représenter le peuple. Ce mouvement se nourrit d’interactions transnationales, de la reprise de causes similaires et de pratiques de mobilisation semblables. Confrontés à une problématique identique, les partis politiques de la gauche non communiste apportèrent-ils les mêmes réponses ? À l’exemple des groupes parlementaires FGDS en France et SPD en Allemagne fédérale, cet article montrera comment les stratégies adoptées furent marquées par le contexte national et par un rapport différencié à l’institution parlementaire.