Considérant dans la notion de patrimoine – dont l’élargissement et le succès sont considérables aujourd’hui – ce qui le définit essentiellement, à savoir quelque chose que l’on veut transmettre, quelque chose qui résiste au temps, on interrogera cette passion contemporaine pour l’éphémère qui saisit à la fois l’artiste et son public. L’approche de certaines œuvres majeures d’Ernest Pignon-Ernest et de Klaus Pinter explicitera la possible matérialisation esthétique de cet oxymore troublant proposé à l’étude : « Patrimoines éphémères ».