Cet article souligne l’importance de l’imaginaire de l’apocalypse et de la fin dans les fictions dystopiques de Rosa Montero. Il s’attache d’abord à décrire une toile de fond narrative, caractérisée par un monde en danger. Il montre ensuite comment, à partir de l’intertexte biblique et de son interprétation, le texte déploie sa propre topographie apocalyptique. Ces représentations débouchent sur un questionnement écofictionnel et antispéciste qui renvoie à des préoccupations contemporaines, liées notamment aux méfaits de l’Anthropocène et au devenir de l’espèce humaine.