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La révolution de 1917 et la période post-révolutionnaire dans l’art naïf soviétique et post-soviétique

dans UGA Éditions/Université Grenoble Alpes

Auteur(s) : Suvorova, Anna

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2019-06-20T02:00:00Z
  • Notes
    • Les artistes naïfs ne montrent pas de vraies histoires, mais sont des témoins oculaires qui créent leur propre univers, différent de la réalité dans laquelle ils vivent. La question des souvenirs dans l’art naïf semble plus intéressante quand on analyse les créations d’artistes amateurs qui ont grandi dans un État totalitaire. Beaucoup d’artistes naïfs russes ont grandi en URSS. Comme beaucoup à cette époque, ils avaient une foi naïve dans « l’État idéal », la foi créée par l’idéologie ; cependant, d’un autre côté, ils vivaient dans une réalité qui était injuste. Mais lorsqu’ils commencèrent à peindre, toutes leurs expériences négatives ou traumatiques disparurent étrangement, ne laissant qu’une image idéalisée de l’État et du peuple.L’étude de l’art naïf nous permet d’observer l’histoire et la pratique du mythe social, ainsi que l’action des symboles de masse de l’époque. Les significations idéologiques de la culture de masse soviétique ont été propagées et reproduites de manières différentes : dans les films, l’architecture, les illustrations de livres, mais aussi l’aménagement des espaces publics et les affiches publicitaires.L’originalité de l’art naïf soviétique réside dans le fait qu’il est né sous l’influence de la propagande visuelle socialiste et a existé dans le contexte des mythes et des symboles soviétiques. Les artistes naïfs affichent différents aspects de la vie moderne dans leurs œuvres, tels que le travail, les vacances, la tragédie et l’héroïsme, ou encore la formation d’une utopie de la vie soviétique.
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