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L’imaginaire de la musique et le Hiéroglyphe du paysage chez Diderot

dans UMR 8210 Anthropologie et Histoire des Mondes Antiques


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2011-05-04T02:00:00Z
  • Notes
    • Dans les Salons, Diderot emploie souvent la métaphore musicale comme un argument en faveur d’une conception singulière du beau en peinture. Relire certains comptes-rendus des paysages d’Hubert Robert ou de Joseph Vernet, exposés au Salon entre 1759 et 1781, est éclairant. En effet, à l’heure où Diderot affirme un intérêt soutenu pour l’étude de la peinture, sa connaissance et sa conscience du phénomène musical (qui indéniablement sont premières dans la formation de ses idées esthétiques) apportent une contribution certaine au développement d’un discours attaché à redéfinir la notion d’imitation dans les arts visuels. Plus qu’un parallèle intuitif, et finalement hasardeux, l’association des théories picturales et musicales de Diderot est suggérée par la méthodologie qui sous-tend deux textes essentiels de l’auteur : la célèbre Lettre sur les sourds et les muets (1751) et ses Réflexions sur les beaux-arts publiées dans la Correspondance littéraire (1761) – donnant tous deux le hiéroglyphe musical comme le modèle unificateur du système des beaux-arts. Sans vouloir éclairer les Salons de Diderot à la seule lumière de ses conclusions sur la musique, cette étude propose de relever, comme moments significatifs de sa pensée, ces déclarations où l’art des sons agit, en tant que métaphore et stratégie du discours, en faveur d’une nouvelle manière de penser le beau au sens large.
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    • Français
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
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