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La transhumance dans le Djurdjura : un rituel autrefois collectif

dans Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle


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  • Date
    • 2013-03-13T01:00:00Z
  • Notes
    • Les monts du Djurdjura pourvoyaient en bœufs de labours (de type acarqi) les plaines de céréaliculture. L’économie de montagne avait réussi à cantonner l’activité pastorale en un lieu précis : les alpages, en une période limitée aux quarante jours de fortes chaleurs d’août : smayem. Ce début de spécialisation des tâches est un indice de dynamisme économique et de relative densité humaine.Le rituel de transhumance était une manifestation tribale qu’ont planifié les pôles d’autorité que représentaient les zawiya relayées par les ssuq. La transhumance concernait une population de bergers qui faisaient de l’estivage un lieu de vie : approvisionnement, cabanes. Cela donnait lieu à des festivités : zerda, des chants : idebbalen, des jeux : tir à la cible. La fermeture après 1863 des zawiya comme de certains ssuq et l’économie coloniale, ont rompu les solidarités inter,tribales, ce qui a eu pour conséquence de dépouiller le rituel de transhumance de sa densité sociale jusqu'à n’être plus aujourd’hui qu’une banale manifestation économique concernant certaines familles, parfois même certains individus.
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    • Français
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