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Gypsothèque du musée du Louvre. Les apports de la restauration à la datation des tirages en plâtre anciens

dans Ministère de la Culture


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  • Date
    • 2016-03-16T01:00:00Z
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    • Enracinée dans le XVIe siècle, la tradition qui consiste à copier l’antique à partir de modèles en plâtre s’épanouit au XVIIe siècle grâce à la politique menée sous Louis XIV et se prolonge par la suite. La gypsothèque du musée du Louvre est née en décembre 2001 par arrêté d’affectation du ministère de la Culture, de trois grandes collections nationales provenant d’institutions parisiennes : l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, l’Institut d’art et d’archéologie de la rue Michelet et le musée du Louvre. Abrités depuis 1970 dans les Écuries du roi à Versailles, près de 5 000 moulages d’antiques y sont aujourd’hui dénombrés. Les modèles si prisés au XVIIe et au début du XVIIIe siècle, à quelques exceptions, sont toujours présents dans la collection. Mais les reconnaître n’est pas déterminant : le moulage se décline à l’envi, peut être restauré à différentes reprises, puis de nouveau surmoulé ; il n’est jamais signé. Que connaît-t-on de l’histoire de ces tirages anciens, peut-on en reconnaître dans la gypsothèque et par quels moyens ? C’est ce à quoi nous allons tenter d’apporter des éléments de réponse en particulier grâce à l’apport de campagnes fondamentales de restauration, menées par le musée du Louvre depuis dix ans.
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    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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