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Le développement paradoxal de l’anatomie et de la chimie dans un sanctuaire de la botanique : le Jardin royal des plantes médicinales

dans Ministère de la Culture


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2017-02-28T01:00:00Z
  • Notes
    • Le Jardin du roi fut fondé en 1635 d’une part pour y cultiver des plantes médicinales indigènes et y acclimater des espèces importées, d’autre part pour y enseigner les diverses branches de la botanique. Toutefois, dès les années 1670, on y institua des leçons portant sur d’autres disciplines relevant traditionnellement, à l’instar de la botanique, de l’art de guérir, à savoir l’anatomie et la chirurgie. Le caractère pratique de ces leçons, leur gratuité, l’usage du français et non du latin pour les dispenser, enfin la qualité des premiers maîtres nommés aux chaires auxquels s’ajoutaient certaines carences dans le système d’instruction relevant de la responsabilité de la faculté de médecine et du collège de chirurgie, ne tardèrent pas à hisser le Jardin du roi au rang de première institution de France et même d’Europe, pour l’enseignement médico-chirurgical. Ce fut en ce contexte que l’on aménagea un premier amphithéâtre d’anatomie dans les années 1705-1710 avant que l’architecte Edme Verniquet n’en construisît un plus grandiose en 1787-1788, sur l’initiative de l’intendant du Jardin, le comte de Buffon. Ce fut dans le cadre de cet amphithéâtre, remanié et agrandi par Jacques Molinos en 1794-1795, que s’ouvrit, en janvier 1795, la première session de l’éphémère première école normale qui recevrait en 1845 le qualificatif de supérieure après sa refondation au début du règne de Louis-Philippe.
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    • Français
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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