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La race dans Je suis quelqu’un d’Aminata Aidara

dans Pléiade

Auteur(s) : Aiuti, Francesca

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2022-07-11T02:00:00Z
  • Notes
    • À travers l’analyse du roman Je suis quelqu’un de l’écrivaine italo-sénégalaise Aminata Aidara, le présent article s’interroge sur la manière dont la notion de race est employée et re-signifiée par des énonciateur·trices vulnérables, c’est-à-dire des migrant·es sénégalais·es installé·es en France. En particulier, notre étude se focalise sur les mécanismes de réappropriation discursive de la part des colonisé·es à travers la réhabilitation de leur point de vue sur l’Histoire coloniale ainsi que de leur puissance de signifier en tant que Noir·es. La race est prise comme point d’énonciation dans le discours, où chaque personnage contribue à l’investir d’un sens nouveau : la race est pensée et vécue comme lieu d’expérience, comme lieu de mémoire et comme forme de résistance. Par le truchement de l’écriture, Aidara permet de renverser le regard : les corps des colonisé·es ne sont plus seulement observés et évalués, mais ce sont ces mêmes corps qui s’observent et qui redécouvrent leur signifiant. Écrire la race depuis la perspective des vulnérables permet ainsi de questionner et dévoiler les rapports sociaux de domination qui continuent à se perpétuer à l’époque actuelle. Dans Je suis quelqu’un, Aidara repense le discours avec et à partir de la race en termes de conscientisation et d’engagement éthique.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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