Le parole della politica all’ombra della Sicilia: Pisacane, Verga, De Roberto e Pirandello
- Éditeur(s)
-
Date
- 2017-03-15T01:00:00Z
-
Notes
- L’échec de l’insurrection de 1848 conduit à réfléchir sur la nature des processus historiques. Les mots mêmes du vocabulaire politique républicain sont remis en jeu et interrogés. Carlo Pisacane fournit une première interprétation des faits. Illustrant les voies de la révolte, il se penche sur les conditions de la Sicile, la région la plus fragile dans le scénario italien. La crise qui caractérise la Sicile peut conduire à un renouvellement révolutionnaire ou au triomphe des pires comportements. Quarante ans après Pisacane, Verga présente, dans Mastro-don Gesualdo, la victoire de l’égoïsme et des intérêts personnels. Toute l’histoire de la modernité se déroule sous le signe de ces passions négatives, qui génèrent une guerre féroce entre les individus. Les mots de la culture républicaine et du Risorgimento ne sont utilisés que comme un écran trompeur. Ils dissimulent l’attachement à la richesse et protègent le pouvoir politique des nouveaux riches. De Roberto et Pirandello empruntent la même voie que Verga. La scission entre les mots trompeurs et les intérêts véritables est explicite et même théorisée. Il ne reste plus rien du rêve du Risorgimento, si ce n’est un vague et stérile souvenir.
-
Langues
- Italien
- Sujet(s)
-
Droits
- info:eu-repo/semantics/openAccess .
- https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
- Résultat de :