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Hiru aditz aurrizki zahar 16. mendeko testuetan.

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  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2010-09-01T02:00:00Z
  • Notes
    • En basque le marquage de la subordination des phrases conjuguées se réalise au moyen d'affixes se joignant aux formes personnelles des verbes. Ces affïxes sont soit des suffixes, diachroniquement issus de marqueurs casuels, soit des préfixes, lesquels sont reliés à la particule d'affirmation positive bai ‘oui’. Dans ce second cas, il s'agit de ba- ‘si’ qui marque les protases de conditionnel, et bait- qui est un complémenteur utilisé dans diverses constructions, et qui peut prendre parfois une valeur causale. Il est proposé dans l'article, d'y joindre également b(e), qui est utilisé à l'impératif lorsque le sujet est de 3e personne, bien que ce morphème soit d'ordinaire analysé comme appartenant au paradigme des préfixes modaux-temporaux (d-, z-, l).La vieille langue a laissé le témoignage dans les dialectes labourdins et bas-navar-rais d'autres préfixes issus du marquage énonciatif ou modal. Ils sont associés à l'expression de la condition (alba-), de la prescription (albait-), ou du souhait (ai-). Ces préfixes, parmi lesquels les deux premiers surtout ont pris rapidement une allure archaïque, sont inconnus dans la langue moderne, et ont toujours eu, avant même de disparaître, une position plus ou moins marginale.Seul Lafon dans sa thèse sur le verbe au 16e siècle avait prêté attention jusqu'ici à ces morphèmes. Aussi l'article reprend-il les données de manière exhaustive en se fondant sur les textes du 16e siècle, et plus précisément de ceux de Liçarrague et Etchepare, car lesdits préfixes n'apparaissent dans aucun autre texte du 16e siècle.Chacun d'eux est successivement examiné, en indiquant les conditions morpho-syntaxiques régissant son emploi, et sa valeur. Tous les exemples rencontrés sont cités suivant le classement des formes verbales préfixées. Pour chacune des formes employées par Liçarrague, et extraites de la traduction du Nouveau Testament, nous produisons la version française proposée par le catéchisme de Genève publié en 1564, car il restitue de fort près le principal texte source qu'a dû utiliser Liçarrague (la source précise n'est pas connue). Chaque fois que la forme préfixée est également traduite dans la version de Haraneder, nous joignons à titre de comparaison cette version. Bien que postérieure d'environ 170 ans, puisque datée de 1740, elle est la plus proche dans le temps de celle de Liçarrague. Ainsi peut-on mettre en évidence que dès le 18e ces morphèmes semblent avoir disparu de la langue, le cas de ai-, cependant, méritant une examen particulier de ce point de vue.
  • Langues
    • Basque
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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