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Les métamorphoses du pouvoir

dans Éditions de l’EHESS

Auteur(s) : Adler, Alfred

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2016-11-24T01:00:00Z
  • Notes
    • RésuméOn sait que la sorcellerie en Afrique peut s’exercer du faible au fort ou l’inverse. Les situations qui sont ici analysées sont celles où les rois ou les chefs sont expressément désignés comme sorciers, soit qu’ils le deviennent du fait même de leur investiture, soit qu’il leur ait fallu le devenir pour accéder au pouvoir et le conserver face à des rivaux usant des mêmes moyens. Quoi qu’il en soit, un roi-sorcier offre une figure paradoxale du pouvoir, et cela doublement : garant de l’ordre, il inclut en lui son contraire, détenteur de la puissance, il est augmenté d’un attribut qui lui confère une surpuissance. À quel titre cette surpuissance ? S’agit-il de compenser une faiblesse ou une fragilité constitutionnelle de son statut royal afin d’entretenir chez ses sujets respect et crainte sans lesquels son pouvoir serait largement illusoire ? S’agirait-il au contraire de cette autre et terrible illusion consistant à vouloir lui conférer effectivement la toute puissance ? C’est à de telles questions que cet article tente de répondre en comparant un certain nombre de cas choisis dans différentes aires culturelles de l’Afrique noire.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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