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Parenté et alliance en Europe occidentale. Un essai d’interprétation générale

dans Éditions de l’EHESS

Auteur(s) : Delille, Gérard

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2016-11-10T01:00:00Z
  • Notes
    • RésuméL’affirmation d’un système onomastique strictement patrilinéaire et la disparition des phénomènes de segmentation entraînent, à partir des derniers siècles du Moyen Âge et jusqu’aux premières décennies du xviiie siècle, une nouvelle définition des groupes de parenté et activent des règles nouvelles d’échanges matrimoniaux. Aux interdits canoniques de l’Église s’ajoutent, pour Ego, des interdits dans la parenté masculine de son père et dans les parentés masculines des mères de sa lignée ascendante directe. Les groupes de descendance masculins se trouvent ainsi classés en « épousables » et « non épousables ». Il résulte de ces règles qu’une lignée directe doit constamment renouveler ses alliances mais que ces dernières peuvent aussi être reprises par les lignées collatérales. Structurellement, les échanges ne peuvent s’organiser qu’au-delà du troisième degré canonique et les cycles et les bouclages consanguins doivent nécessairement inclure deux femmes. Lorsque les données sont suffisamment précises pour en permettre l’étude, les bouclages apparaissent systématiques et s’encastrent les uns dans les autres, assurant la cohésion et la continuité du système. Les mêmes règles fondamentales se retrouvent en Angleterre mais le renouvellement des alliances dans les lignées collatérales et les bouclages consanguins semble, dès le xvie siècle, très limité ou résiduel.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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