On constate ces dernières années l’émergence de travaux consacrés à l’écriture multilingue dans le cadre d’ateliers d’écriture universitaires, ou, en contexte scolaire, de travaux invitant à l’écriture après découverte de livres pour la jeunesse hybrides. La démarche exploratoire présentée ici concerne des apprenants de français de niveau avancé d’une université australienne. L’analyse porte sur des textes autobiographiques écrits après avoir lu des ouvrages sur le thème de l’exil. Elle révèle le caractère protéiforme des productions d’apprenants ainsi que les potentialités offertes par l’inclusion de supports iconotextuels multilingues pour l’écriture.