L’objet de cet article est de montrer que les mots du discours bon et quoi contribuent, dans le discours oral spontané, à démarquer de façon récurrente des segments formés autour d’un prédicat que nous appellerons « unités syntaxiques ». Bon ouvre des unités alors que quoi les clôture. Le plus souvent ces unités prédicatives sont autonomes c’est-à-dire qu’elles sont assorties d’une modalité d’énonciation. Parfois, ces unités prédicatives ne sont pas forcément autonomes, telles que le discours rapporté ou les réponses aux questions.