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Le roman anglais du XVIIIe siècle à l’opéra : la sentimentalité, Pamela et The Maid of the Mill

dans Presses universitaires de Rennes

Auteur(s) : Burden, Michael

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2011-12-11T01:00:00Z
  • Notes
    • Cet article revient sur la notion de sentimentalité et particulièrement sur l’opéra sentimental qui dérive du roman anglais de même nature. L’idée du triomphe ultime du bien, de la possibilité pour une jeune fille pauvre mais honnête de réussir dans la vie et de la bonté comme lien inaltérable unissant les hommes acquit une telle force à la fin du XVIIIe siècle qu’elle a été utilisée pour la définir. Une des œuvres les plus significatives du style sentimental, Pamela, le roman de Richardson, retint l’attention du librettiste Isaac Bickerstaffe (1733-1808), qui le transforma en « opéra anglais » faisant remarquer que son œuvre, « une bagatelle à bien des points de vue, constituait la première pièce sentimentale qui paraisse sur la scène anglaise depuis 40 ans ». Mis en musique par Samuel Arnold (1740-1802) l’opéra présente un genre nouveau, « l’opéra pastiche », qui incorpore la musique de plusieurs compositeurs. Musicalement, l’opéra n’a rien de très original et selon nos critères actuels, l’absence d’un seul compositeur nettement identifiable ou d’une esthétique de composition particulière en fait un objet d’art difficile à jauger. Mais la simplicité de  la musique elle-même constitue un attribut essentiel qui permet à la sentimentalité de l’histoire de s’exprimer et annonce véritablement la naissance d’un nouveau genre d’opéra anglais, le pastiche. De même, les caractéristiques très particulières des représentations théâtrales en Angleterre ont joué un rôle déterminant dans le développement de l’opéra sentimental à Londres.
  • Langues
    • Anglais
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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