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Adolfo Venturi et la fondation de l’histoire de l’art en Italie au tournant du XIXe siècle

dans École française de Rome

Auteur(s) : Passini, Michela

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2019-07-31T02:00:00Z
  • Notes
    • Entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe, la carte de l’histoire de l’art universitaire est dominée par les pays germanophones et par la France. En Italie, un premier enseignement se met en place dès le début du siècle à l’université de Rome (1901). Adolfo Venturi (1856-1941), titulaire de la première chaire italienne, est l’un des principaux acteurs de la construction de la discipline, à la fois par son œuvre d’historien et par une activité d’organisation des premières structures institutionnelles et professionnelles de l’histoire de l’art qui se déploie à l’échelle nationale et internationale. Pour Venturi, la question de la constitution de l’histoire de l’art en discipline se pose en des termes éminemment politiques. Science du patrimoine, l’histoire de l’art constitue à ses yeux l’outil essentiel de la construction d’une identité et d’une mémoire nationales ; l’étude de l’art italien est toutefois le monopole de savants étrangers. La référence à l’étranger devient ainsi, dans son œuvre, un levier puissant pour affirmer la nécessité de rattraper le « retard italien » dans le domaine de l’histoire de l’art. Le détour par l’étranger lui permet en même temps d’acquérir une plus grande visibilité à l’échelle de l’espace savant italien. À travers l’étude de l’œuvre de Venturi, le présent article s’efforce de cerner la dimension transnationale de la fondation d’une histoire de l’art en Italie.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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