Les sources fiscales médiévales, en raison de leur état inégal, souvent partiel voire fragmentaire, ne peuvent prétendre à l’exhaustivité des archives de l’époque moderne, plus abondantes et détaillées. Cependant, au cœur des travaux en histoire sociale et démographique, elles ont suscité pendant une vingtaine d’années un intérêt très soutenu. Ce sont aujourd’hui les historiens de la fiscalité qui les étudient, dans une perspective nettement influencée par l’histoire culturelle. Ce renouveau...