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Le néo-eurasisme russe. L’empire après l’empire ?

dans Éditions de l’EHESS


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    • 2016-12-19T01:00:00Z
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    • RéSUMéAu sein des différents mouvements néo-eurasistes qui ont émergé dans les années 1990, celui d’A. S. Panarin (Académie des sciences de Moscou) se distingue par son haut degré de théorisation. Son discours se veut tout d’abord politique : le monde de l’après-bipolarité est un monde « post-moderne », marqué par de nouvelles valeurs (le sens de la collectivité, le retour de la religion et de l’ascétisme, un fort sentiment écologique, etc.) et à la tête duquel se trouverait la Russie post-totalitaire. Panarin définit alors pour elle, comme pour son « étranger proche », une géopolitique anti-occidentaliste fondée sur des postulats culturalistes empruntés à Samuel Huntington. Panarin cherche surtout à réhabiliter, philosophiquement et politiquement, la notion d’empire. Il espère ainsi effacer les ruptures idéologiques et dessiner les lignes de continuité entre tsarisme, Union Soviétique et période contemporaine. L’empire, entité anhistorique, serait alors la construction étatique « naturelle » de l’espace eurasien, seul moyen de garantir la préservation des cultures nationales tout en restant l’expression de l’identité russe. Le néo-eurasisme de Panarin propose ainsi au pays une nouvelle idéologie identitaire censée éviter toute division nationaliste en définissant une Russie tant russo-orthodoxe que turco-musulmane.
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