J’ai déjà attiré l’attention, en d’autres lieux, sur certains des aspects de l’usage possible de la boite à outils de Machiavel pour penser le présent. Nous avons, par exemple, Jean-Louis Fournel et moi-même, mis en évidence en quoi la méthode de Machiavel et sa posture éthique (ce que lui même nomme l’offizio di uomo buono, « le devoir d’un homme bon ») pouvaient servir à penser la guerre et son lien avec le politique ou à réfléchir à ce qu’est un acteur politique. Je n’y reviendrai pas ici...