Cette note résume trente ans d’exportation de main-d’œuvre féminine à Hong Kong, à un moment où l’Indonésie, un des principaux pourvoyeurs, décide de mettre un terme à cette pratique. Elle met en évidence l’ambiguïté et le paradoxe du statut de domestique étrangère à Hong Kong : discrète jusqu’à l’invisibilité chez son employeur durant la semaine et ultra-visible et militante le week-end. Cette quête de visibilité, qui s’est traduite par une mise en lumière des difficultés inhérentes au statut de domestiques immigrées, étant certainement une des principales causes de la remise en question de ce type d’emplois.