à l’aube de la communication politique moderne, Rubens en affronte le problème central : comment authentifier un récit historique parfaitement faux. Il y répond par des moyens purement picturaux, en substituant la vérité de la peinture à la vérité historique. La confrontation avec les textes de Richelieu permet de comprendre à quel point la suite consacrée à Marie de Médicis sert un programme politique dont elle fabrique l’authenticité par sa puissance de persuasion.