Alain Caillé resitue le paradigme du don que le Mouvement anti-utilitariste en sciences sociales (MAUSS) s’emploie à dégager depuis une trentaine d’années avant de montrer comment les lunettes du don permettent de mieux voir ce qu’il y a dans la boîte noire des organisations et de mieux lire par là même les ravages du néomanagement. À cette contribution répond celle de Norbert Alter dans le cadre du dossier Chorus « Peut-on penser le travail par le don ? »