L'article commente l'itinéraire d'une femme, née dans une petite ville de l'Amazonie brésilienne, puis venue s'installer à Belém. Après avoir participé aux cultes de possession afro-brésiliens, celle-ci s'est ralliée au pentecôtisme. L'exposé de son récit permet de montrer la continuité que les pratiques personnelles assurent entre l'un et l'autre mouvement religieux, par delà les contradictions que brandit le prosélytisme pentecôtiste.