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Crops, cattle and commensals across the Indian Ocean

dans INALCO


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  • Date
    • 2013-05-06T02:00:00Z
  • Notes
    • Les plantes cultivées, les mauvaises herbes, les bovins et les animaux commensaux ont tous été transportés par l’action de l’homme à travers l’océan Indien depuis les temps préhistoriques. Dans cet article, nous examinons les preuves, principalement issues de l’archéobotanique et de l’archéozoologie, mais aussi de la génétique, de ces échanges. Ces derniers peuvent être divisés en deux grandes sous-régions d’interactions : l’une plus ancienne et dans le Nord, et l’autre plus tardive et au milieu de l’océan Indien. Le premier et le plus ancien ensemble d’échanges a eu lieu dans tout le nord-ouest de l’océan Indien, près de l’Arabie il y a environ 2 000 ans av. J.-C. Cette période a vu le transfert de plusieurs plantes cultivées, d’Afrique à l’Inde, notamment Sorghum bicolor, Pennisetum glaucum, Eleusine coracana, Lablab purpureus, et Vigna unguiculata. Les données actuelles favorisent l’hypothèse d’un transfert direct par mer plutôt que par la péninsule Arabique. Les transferts de l’Asie à l’Afrique incluent notamment le mil Panicum miliaceum, le zébu, même si tous deux ont dû voyager jusqu’à l’Afrique via la péninsule Arabique. La seconde époque d’échanges a eu lieu probablement après 1 000 av. J.-C., mais la date est sujette à caution. Ces échanges ont porté principalement sur les transferts de l’Asie à la côte et aux îles de l’Afrique de l’Est, bien que quelques espèces aient été transférées à des parties de l’Asie à ce moment ou plus tard. Les contributions importantes d’Asie tropicale à l’agriculture tropicale africaine ont été Musa sapientum, Colocasia esculenta et Dioscorea alata, même si les preuves archéologiques sont limitées à la banane. En outre, des mauvaises herbes, telles que Trainthema spp. et Spermacoce spp., et des animaux commensaux, Rattus rattus, Mus musculus, et Suncus murinus, ont été involontairement transportés de l’Asie à l’Afrique comme cela a été démontré par la biogéographie et la génétique. D’autres mauvaises herbes qui probablement comprennent Striga asiatica et Spermaococe ocymoides ont été déplacées de l’Afrique à l’Asie. Ces nombreux transferts préhistoriques d’organismes suggèrent que les petites sociétés de pêche côtière et maritime de la côte d’Afrique et d’Asie ont été des agents actifs d’échange et d’interaction, même si leurs vestiges sont moins visibles et moins étudiés par les archéologues que ceux des sociétés plus tardives de pêche et d’échanges maritimes sur les marges de l’Océan Indien.
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    • Anglais
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
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