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Devenir muxe: torsiones desobedientes de Lukas Avendaño en Réquiem para un alcaraván y en Buscando a Bruno

dans Université Toulouse - Jean Jaurès


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2022-03-11T01:00:00Z
  • Notes
    • Cet article présente une analyse de Réquiem para un alcaraván de Lukas Avendaño, œuvre jouée au Centre Culturel Rojas de l’Université de Buenos Aires en 2012 dans le cadre de la présentation de El Teje. Premier journal travesti latino-américain. Dans l’œuvre, l’auteur se plonge dans les croisements et bifurcations d’un courant du mouvement social de travesties/trans de la ville de Buenos Aires et de la communauté muxe zapotèque représentée par Avendaño. Par ailleurs, le 10 mai 2018 son frère, Bruno Avendaño, a disparu, s’inscrivant dans la longue liste des personnes victimes de violence d’État et non-étatique au Mexique. C’est pour dénoncer l’inaction de la justice et du gouvernement que l’artiste Lukas Avendaño crée la performance : Buscando a Bruno. Dans les deux œuvres, le performer pose un geste politique qui transforme son expérience autobiographique en un acte collectif pour finalement s’inscrire dans la célèbre phrase d’Emilio Santiesteban (2008) qui résonne aujourd’hui dans l’activisme mexicain et ses pratiques artistiques : « Quelle place y a-t-il pour un art du corps dans un pays de corps disparus ? »
  • Langues
    • Espagnol, castillan
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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