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Commentaires sur une mandibule de chat pléistocène (Carnivora : Felidae) du Réseau Ursus (Soyons, Ardèche, France) : apport pour la connaissance des petits Félidés pléistocènes

dans Musée national de Préhistoire


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2020-02-26T01:00:00Z
  • Notes
    • Parmi les Félidés pléistocènes, les formes de petite taille, attribuées au genre Felis Linnaeus, 1758, font rarement l’objet d’analyses paléontologiques en vue de préciser leur caractérisation spécifique (morphologie et biométrie) et leur statut phylogénique. Si la rareté du matériel est une limite inhérente à ce type d’approche, il n’en reste pas moins vrai que plusieurs espèces pléistocènes ont été caractérisées à partir d’échantillons restreints. Ce faisant, les espèces décrites sont régulièrement considérées comme des chronoformes. La question de la variabilité morphométrique a rarement été abordée. Pourtant, cet aspect reste fondamental pour discuter de la validité d’une espèce ainsi que ses potentialités biochronologiques. Le Réseau Ursus (réseau secondaire du Trou du Renard), à Soyons (Ardèche), est un gisement paléontologique pléistocène composé quasi exclusivement de carnivores. Au sein de cet assemblage, une mandibule et un radius ont été attribués à un chat de petite taille. À partir de la description morphologique de ces pièces et de comparaisons morphométriques avec les chats sauvages du Pléistocène européen, nous discutons de la validité de certaines formes pléistocènes. À l’issue de cette étude il résulte, comme cela a pu être évoqué auparavant, que les diagnoses de « chronoformes » ne semblent en rien justifier une distinction spécifique.
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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