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La ruine angkorienne et le fromager : une mise en cloche d’un paysage fantasmé synonyme d’inaction ?

dans École nationale supérieure du paysage de Versailles-Marseille


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  • Date
    • 2020-02-26T01:00:00Z
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    • De la rizière à la grande mégalopole, les images qui circulent des paysages sous les tropiques prennent aujourd’hui des formes diverses et variées. Si la plupart de ces représentations correspondent à la réalité, il en existe d’autres qui sont plus fantasmées ou issues d’une autre époque à l’instar de la cité ancienne reconquise par la jungle. C’est l’image que l’on se fait des temples khmers au Cambodge. Pour le cas plus spécifique d’Angkor, fleuron architectural de la civilisation khmère, certaines représentations paysagères forgées à l’époque coloniale, aujourd’hui relayées par les médias et les réseaux sociaux, ont des répercussions quant à la gestion de certains temples. En 2019, alors que la plupart des Khmers ne partagent pas cette idée de temples reconquis par la forêt, l’associant au non-respect des divinités et à la déchéance de leur civilisation, certains monuments sont ainsi maintenus volontairement par l’autorité Apsara à l’état de ruine afin de perpétuer des images romantiques et romanesques qui exaltent les touristes étrangers. Mais cette mise sous cloche est-elle pour autant synonyme d’inaction ? Cette étude a été menée au cours des années 2010 et 2011 en marge de notre thèse, dans le cadre de nos recherches sur la patrimonialisation et le simulacre à Angkor. Nous avions alors étudié, via des entretiens de type quantitatif, le rapport à la ruine selon que l’on soit un touriste étranger ou un visiteur khmer.
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    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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