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Portraits en série et reproduction mécanique des traits à l’âge des Lumières et sous la Révolution : entre idéal démocratique et stratégies commerciales

dans Institut national d'histoire de l'art

Auteur(s) : Lécosse, Cyril

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2020-02-12T01:00:00Z
  • Notes
    • En retraçant les étapes qui conduisent à la mise au point de nouvelles techniques permettant la reproduction « mécanique » des visages au xviiie siècle, cet article propose de réfléchir aux problèmes que pose l’étude des projets de standardisation du geste artistique dans le contexte d’un essor plus général du portrait de petit format (dessin, miniature, peinture). À la faveur d’un marché porteur, plusieurs machines sont ainsi conçues (ou perfectionnées) pour assurer la démultiplication rapide et bon marché d’effigies de soi, à la façon d’instantanés fidèles et aisément duplicables. C’est le cas notamment du pantographe, mais également de la camera obscura ou encore du physionotrace qui s’impose comme une authentique machine à tirer la silhouette. La production des portraits en série (dimensions et coût standardisés) connaît une expansion remarquable sous la Révolution, qui s’explique, en partie, par la multiplication inédite des acteurs du jeu politique et par la démocratisation sans précédent du marché artistique. Quelques années avant l’invention de la photographie, ces initiatives marquent une étape importante vers la diffusion culturelle de masse qui est une des caractéristiques du xixe siècle.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
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