C’est aux intellectuels du continent que la Grande-Bretagne doit en grande partie l’autorité qu’elle détient aujourd’hui en matière de tradition d’histoire de l’art, et aussi en partie ses limites. Avant l’arrivée des réfugiés fuyant le nazisme, venus principalement d’Autriche, d’Allemagne et de Hongrie, mais aussi d’autres pays d’Europe centrale, l’histoire de l’art en Grande-Bretagne était une tradition universitaire faiblement représentée, même si elle offrait de larges possibilités.L’écr...